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Je suis Samuel, blogueur et auteur en auto-édition de livres numériques sur l'histoire de l'art.

Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par les arts.

Au collège, passionné par la paléontologie, je me suis rapidement intéressé à l’art préhistorique, puis à l’archéologie.

Ce qui me fascinait, c’était la capacité de l’homme à représenter, de quelque manière que ce soit, le monde qui l’entoure, mais aussi son monde invisible, des concepts ou des idées. Rapidement, je me suis questionné sur l’ontologie de l’art : pourquoi l’homme a-t-il décidé de s’exprimer ainsi ? Qu’est-ce qui a provoqué ce besoin ? Pourquoi et pour qui a-t-il commencé à utiliser des figures, symboles et représentations ?

Mon parcours universitaire

Mon passage en hypokhâgne n’ayant pas été l’occasion de satisfaire ma soif de culture artistique, j’aurais souhaité intégrer l’Ecole du Louvre ou l’Institut National du Patrimoine. Mais, mon entourage n’y a pas vu l’opportunité d’avoir un métier. Alors, j’ai suivi un cursus de gestion et management, plus porteur en terme d’employabilité à l’époque. Dès la fin de mon cursus universitaire, j’ai enchaîné les postes, avec toutefois cette sensation d’incomplétude. Une partie de moi revenait toujours vers l’art et je souhaitais entrer dans l’un des mondes de l’art.

Dès que j’en ai eu l’opportunité, je me suis inscrit aux cours du soir de L’École du Louvre, le cours Rachel Boyer, afin d’acquérir des connaissances historiques mais aussi artistiques et de forger mon jugement esthétique. Passionné, j’ai suivi ces cours deux années de suite. Lorsque l’opportunité de quitter mon entreprise pour faire autre chose s’est présentée, et alors en capacité d’assumer financièrement mes choix, j’ai sauté le pas et j’ai suivi la même année deux formations, profitant de leurs disparités en terme d’emploi du temps.

Le DESS Art contemporain, connaissance et pratique, m’offrait l’opportunité de suivre, sous la responsabilité d’une éminence universitaire, un parcours éclectique autour de l’art : son marché, ses institutions, son histoire, mais aussi sa médiation, l’organisation d’exposition, en compagnie d’une petite promotion de douze étudiants venant d’horizons divers, donnant l’opportunité supplémentaire de faire des rencontres.

Le Master de l’EAC me semblait complémentaire. Il abordait des sujets faisant écho à mon parcours de gestion et management, en prenant le point de vue de l’art : économie, gestion, marketing, audit. Mais j’ai aussi bénéficié de cours d’histoire de l’art contemporain, de conférences sur les SVV (Sociétés de Ventes Volontaires) qui m’ont permis de structurer mes connaissances empiriques et mon expérience, de mieux appréhender les aspects économiques des mondes de l’art.

Cette année-là, la plus riche de mon parcours, a été l’occasion de rencontres, voyages culturels, mais aussi de me confronter aux acteurs par la réalisation d’une exposition, de projets thématiques, de recherches.

Expériences professionnelles dans le monde de l’art

J’ai eu ainsi l’opportunité de travailler deux années de suite pour la FIAC (au service de galeries internationales exposant, de faire des visites guidées pour les amateurs, scénographier un stand, participer à l’organisation de conférences sur le thème « art et entreprise »), travailler dans une structure de promotion de l’art contemporain, d’élaborer des projets culturels ou réaliser des audits, de réaliser trois expositions en lien avec des institutions incontournables.

Suite à cette parenthèse enchantée, j’ai cherché un emploi, tout en poursuivant ma formation afin de continuer à augmenter mes connaissances en matière d’histoire de l’art. J’ai suivi un DEUG d’Histoire de l’art, en choisissant des modules liés à l’art contemporain et j’ai eu ainsi l’occasion de développer mes connaissances en matière de conservation des œuvres, en histoire de la photographie, mais aussi étudier les différentes techniques artistiques.

Tout en travaillant, dans une ENSA, j’ai poursuivi jusqu’à l’obtention d’une licence, avec une spécialisation en art moderne et contemporain. Mon expérience dans une école d’art a été l’occasion de découvrir le fonctionnement d’une institution, de découvrir comment se formaient les futurs artistes, quels étaient les avantages et inconvénients de ces structures.

Parallèlement, j’ai écrit des articles sur l’art contemporain pour la revue italienne Segno et le site lemagazine.info.

Souhaitant surtout exposer de jeunes artistes et faire la médiation d’expositions pour susciter l’intérêt et donner le goût de l’art, de la réflexion face aux œuvres, j’ai créé une association dans cet objectif. Cela a permis d’organiser une exposition, qu’avec le recul je juge toujours de bonne qualité.

Les aléas de la vie m’ont un peu éloigné de ces activités qui me tiennent tant à cœur. Mais je n’ai jamais cessé de fréquenter les expositions, foires, musées et de garder des contacts. Aujourd’hui, riche de connaissances et de nombreuses expériences, j’ai décidé de partager ma passion sur ce blog et d’aider ceux qui le souhaitent à mieux comprendre l’histoire de l’art.